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Histoire
L'origine du nom

En 1584, Charles III de Lorraine déclare relever de sa prévôté de Briey « Aydanges, Morlange, Remelange, Famacque et Beudange »
 
C'est au 9ème siècle après Jésus-Christ que nous avons retrouvé les premières traces des 5 villages composant le Fameck que nous connaissons aujourd'hui. Le premier, Rémelange, est apparu en 855 sous le nom de Rumeliacum. Budange nommé Bodingias, Edange nommé Adingias et Morlange nommé Morlingias apparaissent en 959. Ce n'est qu'en 1157 que Fameck apparaît sous l'appellation gallo-romaine Falmacres.
 
Au fil du temps, les noms en ingias et iacum se changèrent en enge ou ange ce qui donna Buedenges, Remelenge, Merlenge et Eydanges. Seul Fameck fut épargné jusqu'en 1188 pour devenir Famequin, puis au XVIème siècle Fomach, en 1584 Famacque, pour enfin adopter en 1671 la phonétique actuelle mais s'écrivant Famecq, Famec, Famecques, ou Famech. C'est en 1744 que l'on adopta le "k" à la fin du nom. L'ancienne langue allemande nous apprend que le dérivé de Fameck signifie "angle" ou "coin" relatif à la situation géographique entre le plateau de Morlange et l'abbaye du Justemont.
 

Fameck se trouvait au centre d'un carrefour largement exploité pendant l'époque gallo-romaine. Longtemps, l'actuelle avenue Jeanne d'Arc a séparé la ville en deux, chaque quartier appartenant à une paroisse différente.

Charles III de Lorraine

La population

Les premiers registres paroissiaux de Fameck ont été élaborés en 1671, c'est à partir de ce moment que l'on considéra exactes les informations concernant la population car les habitants venaient se déclarer en mairie. Les actes étaient enregistrés et permettaient de suivre l'évolution de la population et le développement des familles.
 

A cette époque, de nombreux métiers étaient déjà présents dans notre commune : Berger, Brandvinier (distillateur), Charbonnier, Charpentier, Chirurgien, Cordonnier, Domestique, Drapier, Forgeron, Laboureur, Maçon, Maréchal-Ferrant, Meunier, Militaire, Religieux, Sage-Femme, Tailleur d'habits, Vigneron, etc...
 
Fameck, comme l'ensemble de la Moselle, a beaucoup souffert de l'occupation allemande pendant les deux guerres mondiales. Le basculement dans le régime allemand a laissé des traces dans l'histoire de notre ville. Les lois inscrites de nos jours dans le droit local, atypique de notre département, et les nombreux monuments aux morts encore présents dans notre ancien cimetière témoignent de cette période passée.
 

Fameck connaît un tournant dans les années 30 avec la construction de la Cité Bosment pour loger les familles d'ouvriers travaillant pour la Famille De Wendel, puis dans les années 50 avec l'arrivée dans la région de nombreux immigrants venant des pays latins pour travailler dans des usines sidérurgiques en pleine expansion. La Cité d'Oury, à cheval sur les communes de Florange et Fameck est construite à cette même époque. C'est également à cette période que de nombreux expatriés d'Algérie s'installent dans la région. Il faut donc construire des logements en nombre, c'est ainsi que naît la Z.U.P. (Zone Urbaine Prioritaire) avec une capacité de 5000 logements. Le nombre d'habitants passe de 7000 en 1961 à 17 755 en 1975.

5 villages et 2 cités

Le territoire de la ville de Fameck est l’un des plus anciennement peuplé de la région.

 

  • La ville, privilégiée par la nature de ses sols, est constituée de la réunion de 5 hameaux autrefois agricoles : Budange, Edange, Fameck, Morlange et Rémelange. Ces villages représentent, aujourd’hui encore, l’un des aspects les plus typiques et caractéristiques de la commune.
     
  • C’est un décret impérial du 8 novembre 1810, qui réunit les communes de Budange et Morlange à Fameck.
     
  • La ville avait, au début du XXè siècle, un aspect bien différent des communes voisines. Aucune usine ne se dressait sur son sol. Fameck était une commune rurale avec ses champs et ses vergers, on en parlait comme de la "capitale régionale de la cerise". Fameck restera, jusqu’à la moitié du XXè siècle, un village agricole, réputé pour sa production fruitière.
     
  • A l’initiative de Wendel, Fameck s’urbanise pour la première fois en créant la cité Bosment, cité ouvrière accueillant les ouvriers de l’usine toute proche.
     
  • A la fin des années 50, la ville change radicalement. Compte tenu de sa situation géographique et de ses disponibilités foncières, Fameck est désignée pour répondre aux besoins grandissant de logement des ouvriers de la sidérurgie, alors à son âge d’or. Elle accueille également les Français rapatriés d’Algérie.
     
  • La ville rurale se transforme alors en ville nouvelle. Une Zone à Urbaniser en Priorité (ZUP) est créée, prévoyant la réalisation de 5000 logements. Ainsi la ville passe de 7000 habitants en 1961 à 13000 en 1973, pour atteindre 17755 habitants en 1975 !
  • La cité ouvrière Oury est créée dans les années 50, à la suite de l’implantation de la SOLLAC.à 13000 en 1973, pour atteindre 17755 habitants en 1975 ! Cette évolution démographique aussi exponentielle que fulgurante engendrera de nombreux problèmes, car rien n’était prêt, à Fameck, pour accueillir ces nouveaux arrivants.
     
  • Dans les années 80, le processus de peuplement s’inverse avec la crise de la sidérurgie. Fameck perd rapidement près de 3 000 habitants. S’ensuivent alors des opérations de restructuration urbaine avec pour objectif une réhabilitation de l’ensemble du parc de logements ainsi qu’une amélioration du cadre de vie.
     
  • Aujourd’hui, si chaque quartier possède son identité propre, la ville, par sa politique d’aménagement urbain, a réussi à créer une entité unique où chacun peut être fier à la fois de son quartier et de sa ville.

(Sources : "Fameck, l'ancien et le nouveau" d'Adrien Printz)

Le saviez-vous ?

  • En 2010, Fameck a fêté ses 200 ans. La ville est composée des 5 villages qui sont aujourd’hui les quartiers de la ville : Vieux Fameck, Budange, Edange, Morlange et Rémelange.
  • Fameck a considérablement changé au fil du temps. Avant la deuxième guerre mondiale, elle était très agricole. Ses champs et ses vergers nourrissaient de nombreux habitants de toute la vallée de la Fensch. Elle était même dénommée la capitale de la cerise !
  • Après les années 1950, ce fut l’âge d’or de la sidérurgie. Fameck n’a jamais eu d’usine sur son territoire, mais elle a été choisie pour loger tous les ouvriers qui y travaillaient. Elle comptait près de 18 000 habitants à la fin des années 1970 et on pensait même qu’elle atteindrait les 50 000 habitants !
  • Son histoire récente est celle de l’immigration liée au travail dans l’industrie dans notre région. C’est pour cela que notre ville est si belle avec ses visages de toutes les origines et de toutes les couleurs.

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